Dans le cadre de la manifestation " Prenons le temps" ,
qui a lieu dans différentes bibliothèques du Pays de Redon,
nous proposons une soirée dédiée à la lenteur et à ses vertus.
Le monde dans lequel nous évoluons contraint, exige, soumet, prive,
oblige
ceux que nous sommes
à courir à perdre haleine...
à se perdre tout court.
Mais le monde dans lequel nous évoluons donne, accueille, propose, ouvre,
permet
à ceux que nous sommes d'observer et d'être là.
La soirée est donc placée sous le signe des souffles, ceux qui nous habitent, qui nous traversent :
souffles courts, saccadés,
souffles retenus,
souffles longs ...
Deux comédiens, Emerick Gézou et Chrystel Petitgas, explorent des textes de Henri Michaux et de Fernando Pessoa,
sur une musique originale d'Eddy Giraldes,
qui a lieu dans différentes bibliothèques du Pays de Redon,
nous proposons une soirée dédiée à la lenteur et à ses vertus.
Le monde dans lequel nous évoluons contraint, exige, soumet, prive,
oblige
ceux que nous sommes
à courir à perdre haleine...
à se perdre tout court.
Mais le monde dans lequel nous évoluons donne, accueille, propose, ouvre,
permet
à ceux que nous sommes d'observer et d'être là.
La soirée est donc placée sous le signe des souffles, ceux qui nous habitent, qui nous traversent :
souffles courts, saccadés,
souffles retenus,
souffles longs ...
Deux comédiens, Emerick Gézou et Chrystel Petitgas, explorent des textes de Henri Michaux et de Fernando Pessoa,
sur une musique originale d'Eddy Giraldes,
De mon village je vois de l'univers tout ce qui peut se voir de la terre...
Pour cela mon village est aussi grand que n'importe quel pays,
parce que j'ai la dimension de ce que je vois
Et non la dimension de ma taille
Dans les villes la vie est plus petite
qu'ici dans ma maison sur le sommet de cette colline.
Dans la ville, les grandes maisons ferment la vue à clef,
cachent l'horizon, basculent notre regard loin du ciel entier,
nous rendent petits, parce qu'elles nous
enlèvent tout ce nous ne pouvons plus voir.
Et elles nous rendent pauvres parce que
notre richesse, c'est voir
Fernando Pessoa
Le gardeur de troupeaux et autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduction Patrick Quilliers
Pour cela mon village est aussi grand que n'importe quel pays,
parce que j'ai la dimension de ce que je vois
Et non la dimension de ma taille
Dans les villes la vie est plus petite
qu'ici dans ma maison sur le sommet de cette colline.
Dans la ville, les grandes maisons ferment la vue à clef,
cachent l'horizon, basculent notre regard loin du ciel entier,
nous rendent petits, parce qu'elles nous
enlèvent tout ce nous ne pouvons plus voir.
Et elles nous rendent pauvres parce que
notre richesse, c'est voir
Fernando Pessoa
Le gardeur de troupeaux et autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduction Patrick Quilliers